Dans ce livre, Caroline Huron s'adresse autant aux parents, qu'aux enseignants, qu'aux professionnels ou qu'à toutes personnes touchées de près, de loin ou juste souhaitant s'informer sur la dyspraxie, "handicap" encore trop peu perçu comme tel car mal-connu et méconnu.

Je ne ferai pas de résumé de ce livre si facile à lire, dans lequel Caroline Huron passe avec aisance de l'exemple, du vécu de patients ou de son propre vécu à la théorie, sans jugement et avec une grande bienveillante.

Je vous en donnerai seulement les grandes lignes pour essayer de vous donner envie de le lire et d'aller plus loin.

Chapitre 1 : Qu'est-ce que la dyspraxie ?

Ce chapitre est LE chapitre théorique où elle pose toutes les notions scientifiques découvertes jusque là autour de la dyspraxie.

La dyspraxie ou trouble de la coordination motrice d'origine développementale reste sur certains points encore en cours d'explorations, de recherches, de questionnement.

C'est un handicap qui touchera les personnes atteintes toute leur vie. Ce qui ne signifie pas qu'ils ne pourront pas accéder à des études, ils pourront trouver avec de l'aide des moyens de compenser, détourner leur handicap.

Ce qu'il faut en retenir :

La dyspraxie est avant tout une atteinte de la coordination motrice.

• C'est un trouble fréquent qui touche au minimum 1.8% des enfants.
• Les tableaux cliniques sont très variables d'un enfant à l'autre.
• La rééducation doit privilégier la mise en place des moyens de compréhension pour prévenir les limitations de participation et les restrictions d'activités, en particulier à l'école.
• Connaître le fonctionnement du cerveau normal permet de repérer et d'éviter les situations de surcharge cognitive.
• Les troubles de la coordination motrice ne disparaissent pas à l'adolescence.